Passage faune autoroute A16 - Sanef

Conjointement à la réduction de l'empreinte carbone, notre politique RSE vise à réduire l'empreinte environnementale des autoroutes : en préservant la biodiversité, en améliorant le recyclage des déchets et en diminuant les nuisances sonores.

Les voix de Sanef : des infrastructures responsables

On oublie parfois à quel point l’autoroute est vivante, peuplée d’une faune fourmillante, bordée d’une végétation qui constitue un habitat riche. L’autoroute fait partie d’un écosystème complexe. Elle dessert des milieux naturels, traverse des zones protégées, des forêts, abrite des espèces sauvages. Cette position impose une certaine responsabilité. Les infrastructures doivent respecter autant que possible les milieux naturels où elles s’implantent. Si l’impact des transports sur l’environnement est conséquent, l’autoroute se doit d’en limiter les conséquences.

Protéger la ressource en eau

Bassin de traitement sur l'autoroute A4 - Sanef

Afin de limiter l’impact des eaux de ruissellement de l’autoroute sur le milieu naturel et la ressource en eau, le réseau du groupe Sanef est équipé de plus de 2 000 bassins (bassins anti-pollution, de régulation ou d’infiltration).

Le programme de protection de la ressource en eau se poursuit avec la création de nouveaux bassins et la rénovation des plus anciens pour un montant de plus de 100 millions d’euros.

En savoir plus :  nos chantiers de bassins

 

Faciliter et protéger le déplacement des animaux

Les infrastructures doivent s’adapter autant que possible aux milieux naturels où elles s’implantent, et non l’inverse. Cet engagement se traduit entre autres par le déploiement de près de 100 passages à faune au-dessus (écoponts) et au-dessous (écoducs) de ses autoroutes, pour permettre le déplacement en toute sécurité des différentes espèces recensées (chevreuils, amphibiens, reptiles…), à l’instar du passage à faune au nord de l’agglomération strasbourgeoise sur l’A4, ou de l’écopont faisant le lien entre les massifs forestiers d’Ermenonville et de Chantilly sur l’A1.

Après leurs mises en service, les passages à faune font l'objet d'un suivi environnemental. Un moyen d'analyser les effets positifs de ceux-ci et de suivre leur utilisation.

Préserver la faune autour de nos chantiers

Biodiversité sur autoroute - Sanef

Dans le cadre de notre engagement environnemental, nous réalisons nos chantiers en réduisant notre empreinte carbone et en préservant la faune, la flore, le paysage, la ressource en eau et le confort des riverains.

L’exemple de la construction du viaduc de Guerville sur l’autoroute A13, qui est situé à proximité d’une zone Natura 2000 et jouxte la carrière de Guerville, réservoir de biodiversité présentant un fort intérêt écologique. Les inventaires faune et flore ont recensé des espèces protégées à proximité du viaduc parmi lesquelles figurent le Grand Diable, un insecte protégé en Ile-de-France, ainsi que le Faucon Pélerin. Nous avons donc pris en conséquence les précautions environnementales nécessaires pour préserver ces espèces.

 

De l’éco-pâturage pour regénérer les milieux naturels

Eco pâturage sur autoroute - Sanef

Nous poursuivons notre engagement pour la préservation des milieux naturels et déployons l’éco-pâturage sur nos réseaux.

L’éco-pâturage, c'est une méthode d’entretien aux multiples vertus :

  • Réduction de l’impact environnemental
  • Accroissement de la biodiversité
  • Entretien efficace
  • Soutien à l’économie locale

Réduire les nuisances sonores

Tous les 5 ans, nous réalisons des cartes de bruit stratégiques qui définissent l’empreinte acoustique de nos autoroutes. Ces cartes sont mises à disposition du public et offrent la possibilité à quiconque de voir dans quelle gamme de pression acoustique il se trouve.

Nous avons également mis en place des protections acoustiques sur tous les points où la pression acoustique dépassait les seuils réglementaires (Points Noirs du Bruit).